La sexualité a connu de multiples formes à travers les époques et les contextes politico-religieux, allant de la pruderie extrême au dévergondage le plus extravagant. Voici notre sélection des pratiques sexuelles les plus insolites.
- Des cartes de visite sexy: aux États-Unis, le 19e siècle puritain ennuyait considérablement les jeunes hommes qui ne pouvaient draguer allègrement sans passer pour de monstrueux pervers. Pour approcher les femmes qu’ils convoitaient, les plus ingénieux fabriquaient des cartes de visite sur lesquelles figuraient les informations essentielles pour un rendez-vous secret : nom, adresse, type de demande, qualité des sentiments en jeu, etc. On les appelait : invitation cards, escort cards ou accointance cards. Même à l’ère victorienne, on ne pouvait empêcher l’homme de draguer…
- Les montres à gousset érotiques: en matière de sexe, l’homme n’a jamais manqué d’imagination. Aussi, un mari voyageur du 18e siècle conçu l’idée de faire peindre un portrait de son épouse à l’intérieur de sa montre à gousset. Inutile de préciser qu’il fallut peu de temps avant que des petits malins ne transforment le concept pour y insérer plutôt des images érotiques. Ces montres, œuvres d’art remarquables, sont très rares aujourd’hui et se vendent des centaines de milliers de dollars à des collectionneurs avisés.
- Les vulves petit pain: la drague dans l’Angleterre du 17e siècle prit une forme assez extravagante chez certaines femmes. Afin de manifester leur intérêt à l’homme de leur choix, une partie d’entre elles confectionnaient des petits pains en forme de vulve. Les pains palourdes (clockle-bread), comme on les appelait, étaient moulés à même le sexe de la conquérante. Et si le destinataire de ce pain voluptueux le mangeait, la relation était assurée et la promesse d’un amour heureux se dessinait avec certitude.
- Les procès d’impuissance: au Moyen-Âge, on ne rigolait pas avec le mariage. Non seulement fallait-il que le contrat entre époux soit dûment signé mais il fallait qu’il soit consommé afin d’éviter l’annulation. Or une épouse non-honorée pouvait traîner son mari devant les juges et lui faire un procès d’impuissance. Le pauvre bougre, examiné intimement par des médecins, devait également répondre à des questions très intimes sur ce qui se déroulait dans son lit. Si la justice n’était pas convaincue, il subissait ensuite un procès par rapport sexuel. C’est-à-dire qu’il devait honorer son épouse, fluides corporels à l’appui, devant un attroupement de nobles et de pseudo spécialistes qui se rinçaient l’oeil impunément. S’il réussissait son coup, il avait alors le droit d’humilier publiquement sa mégère. Aïe!
- La pédérastie chez les Grecs: on le sait depuis toujours que les éromènes et les érastes étaient de joyeux folichons dans l’Antiquité et qu’ils n’avaient rien à envier aux extravagances du Marais aujourd’hui. Mais ce que l’on ne sait pas toujours c’est que c’était un honneur pour un père de famille de voir l’un de ses invités, à savoir un homme mûr, soupeser les bourses de son fils. Même que si un convive masculin ne procédait pas à ce type d’attouchement sur le fils en âge de se faire tripoter, ce dédain était vécu comme une honte par le père. Ça vous en bouche un coin!
- La masturbation dans le Nil: le Nil, en plus d’être le second plus grand fleuve au monde, fut également un véritable réceptacle de fertilité à une époque lointaine. Selon une vieille légende, la crue du Nil étant la conséquence de la masturbation divine d’Atoum, c’est pour l’aider dans cette délicate mission que les Égyptiens se masturbaient à leur tour dans le fleuve sacré pour participer à la conjuration des sécheresses. Bref un endroit où la baignade devait être interdite…
- Les Népalaises et la polyandrie fraternelle: pour éviter la dispersion des terres familiales lors d’un héritage, une vieille tradition du Népal autorisait les Népalaises à épouser tous les frères d’une même famille, histoire de garder le patrimoine en une seule parcelle. Tous pour une, une pour tous!
- Les heureuses Bashilele du Congo: on vous a gardé le meilleur pour le dessert. Dans cette ethnie congolaise, il fut un temps où les garçons Bashilele en âge de se marier, mais sans moyens pécuniaires, unissaient leurs maigres avoirs pour acheter à plusieurs une femme. Attention, il ne s’agissait pas d’acquérir une marchandise, loin de là. Les candidats conjugaux devaient ensuite, pendant six mois à deux ans, se dépenser en petits soins et attentions de tous genres afin que la belle puisse désigner ses cinq futurs époux dans le groupe. Mais ce n’est pas tout, en plus de ses maris légaux, l’heureuse Bashilele pouvait également copuler avec d’autres hommes du village, dans la mesure où elle batifolait avec ses amants jetables dans la forêt… Elle est pas belle la vie!