Les diverses cultures à travers le monde ont des croyances et des pratiques sexuelles qui leur sont propres, y compris en ce qui concerne le pénis. Certaines cultures considèrent le pénis comme un symbole de fertilité, de puissance ou de virilité, tandis que d’autres le voient comme un objet de vénération ou de mépris.
Dans certaines cultures, telles que les tribus de Papouasie-Nouvelle-Guinée, les hommes portent des couvre-chefs en forme de phallus pour symboliser leur force et leur pouvoir. Dans d’autres cultures, comme les anciens Égyptiens, le phallus était vénéré comme un symbole de fertilité et de procréation.
En Inde, la culture hindoue a une tradition de vénération du lingam, une représentation du pénis de Shiva, qui symbolise la création et la destruction. Les hommes hindous portent souvent des amulettes en forme de lingam pour apporter chance et prospérité.
Dans certaines parties de l’Afrique, les hommes pratiquent des rites de circoncision pour marquer leur passage à l’âge adulte et pour symboliser leur virilité. Dans d’autres cultures, telles que les tribus amérindiennes, les hommes se tatouent ou se peignent le corps pour symboliser leur virilité.
Dans d’autres cultures, cependant, le pénis peut être considéré comme quelque chose de honteux ou de méprisable. Dans certaines cultures islamiques, par exemple, les femmes peuvent être condamnées à mort pour adultère, tandis que les hommes sont souvent pardonnés ou peu punis pour le même crime.
Dans l’ensemble, les croyances et les pratiques sexuelles autour du pénis varient énormément d’une culture à l’autre, mais elles témoignent toutes de l’importance que cet organe a dans la vie des hommes et des femmes à travers le monde.
Le phallus est un objet qui occupe une place importante dans de nombreuses cultures à travers le monde. Il peut être considéré comme un symbole de fertilité, de puissance, de virilité ou de chance. Certains endroits ont même érigé des cultes en son honneur. En voici quelques exemples :
Au Bhoutan, le phallus est un symbole fort du bouddhisme et est utilisé pour combattre les démons. À Thimphu, il est peint sur les murs extérieurs des maisons pour éloigner le mauvais œil et est également utilisé comme protecteur. Dans le temple de Chime Ihakhang, on bénit les femmes avec un phallus en bois, en ivoire, en pierre ou en bambou pour attirer la fertilité.
Au temple Chao Mae Tuptim à Bangkok, le pénis est représenté sous différentes formes et tailles, et est entouré d’écharpes de soie colorées par les visiteurs qui y cherchent la chance et la fertilité.
En Corée du Sud, un parc a été aménagé avec des statues en forme de pénis pour conjurer le sort jeté aux pêcheurs de Haesindang par la mer. La légende raconte qu’une jeune fiancée a été enlevée par la mer alors que son amant s’apprêtait à lui faire l’amour. Jusqu’au jour où les poissons se sont multipliés après que les marins ont éjaculé dans la mer. Le parc et ses 300 statues sont maintenant un symbole de fertilité de la mer.
Le musée phallologique de Reykjavik abrite plus de 115 pénis de mammifères, dont celui de l’homme.
En Iran, les archéologues croient qu’il y a un cimetière avec des centaines de formes phalliques qui pourraient être des pierres tombales. Le lieu porte le nom de Cimetière Khalid Nabid, du nom d’un prophète ayant vécu au 6e siècle et dont le mausolée se trouve tout près.
Au Japon, chaque année, le 15 mars, la fête du pénis célèbre l’abondance et la fertilité amenées par le printemps. Des statues géantes d’érections défilent dans les rues de Komaki et Kawasaki.
Le rocher phallique de Kharkarin est un symbole de fertilité et de vie. Selon la légende, il a été érigé près du monastère de Erdene Zuu pour rappeler aux moines leurs vœux de chasteté après qu’un frère a été castré pour avoir forniqué malgré sa promesse de célibat.
En Nouvelle-Guinée, certains groupes ethniques portent des étuis péniens appelés koteka ou olokoiri qui leur confèrent leur rang social.
En Tunisie, une coutume veut que l’akoud, un plat traditionnel, soit composé entre autres de pénis de taureau.
En Australie, les membres de la tribu Walibri se salueraient en se serrant le pénis au lieu de la main lorsqu’ils se rencontrent, comme une façon de se saluer et de sympathiser.