Plaisir et sécurité !

Il est évident que chacun a ses propres préférences en matière de sexualité, mais certaines pratiques peuvent être considérées comme risquées. Dans cet article, nous allons aborder 3 pratiques sexuelles que vous devriez vous abstenir d'essayer.

Infections urinaires, conséquences émotionnelles et risques de contracter des infections sexuellement transmissibles... Si vous voulez éviter ces désagréments, prenez note des 3 pratiques que nous allons évoquer et veillez à ne pas les expérimenter.

À chaque personne sa sensibilité, ses coups, ses désirs et ses tabous. Il est toutefois important de s’accorder sur la dangerosité de certaines pratiques.

Pour que vos jeux de séductions et vos folles parties de jambes en l’air se conjuguent au pluriel, il est essentiel de veiller à la sécurité de votre partenaire comme à la vôtre.

La strangulation

Si de nombreux couples pratiquent la strangulation CONSENTIE lors de leur rapport pour intensifier l’orgasme, il est important de rappeler que le manque d’oxygène est mortel. Sous le fait de la puissance de l’orgasme, vous pourriez passer à côté de l’évanouissement de votre partenaire et, par effet papillon, de sa mort par asphyxie.

Si vous êtes adepte du BDSM, souvenez-vous d’instaurer les règles du jeu avant le début du rapport. Vérifiez que votre “safe word” est connu de vos partenaires et surtout… Ne pratiquez pas la strangulation si vous ou votre partenaire êtes sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool !

Le Peegasm

Cette pratique solitaire consiste à se retenir d’uriner afin de faire monter l’intensité de l’orgasme au moment d’aller aux toilettes. La privation a un effet boule de neige. La vessie se remplit, les zones des organes génitaux (comme le clitoris) sont sous pression… Et donc beaucoup plus sensibles.

Cela peut paraître inoffensif. Pourtant, de nombreux professionnels de santé s'inquiètent de cette forme de pratique sexuelle. En effet, le peegasm est la porte ouverte à l’infection urinaire, voire aux complications rénales.

Lorsque la vessie est pleine, elle devient un lieu propice à la prolifération des bactéries, du fait de l’urine stagnante. Mon conseil : aussi excitant que cela puisse paraître, laissez votre partenaire uriner avant de commencer votre rapport, vous serez tous les deux gagnants sur le long terme.

"Chemsex" ou rapport sexuel chimique

De plus en plus fréquente, cette pratique du chemsex est formée des mots “chemical”, chimique en français, et “sex”. Quel est le but de cette pratique ? Avoir des rapports sexuels sous l’effet de psychotropes. Pour de nombreuses personnes, l'usage de psychotropes est un moyen de se désinhiber sexuellement, voire d’intensifier la puissance de leurs orgasmes.

Face à la popularisation de cette forme de sexualité, David Stuart, ancien escort-boy et consommateur de drogues, a souhaité alerter l’opinion publique en dévoilant l’existence de la pratique. D’après lui, 60 à 80% des partisans du chemsex auraient été exposés au VIH. Sous l’effet des drogues, les partenaires oublient de porter un préservatif et/ou se retrouvent à partager des aiguilles. Dans les deux cas, le manque de conscience les rend moins attentifs à leur sécurité et à celle de leur partenaire.

L’ infection sexuellement transmissible mise à part, il est important de rappeler que l’usage des stupéfiants peut avoir de graves conséquences sur la santé (mentale comme physique). De plus, il n’est pas rare de voir des consommateurs s’isoler, ce qui rend d’autant plus complexe leur mise en sécurité.

Déculpabilisez et faites-vous plaisir

Vous êtes adepte de l’une de ces pratiques ? Ne vous blâmez pas ! Cet article est là pour vous informer et vous conseiller, rien de plus. Vous restez libre de votre sexualité et de votre sécurité.

Cependant, souvenez-vous que le plaisir doit être partagé. Si vous êtes mal à l’aise avec une situation ou que vous vous sentez en danger, arrêtez tout ! De même, si votre partenaire vous dit “NON”, c’est non (jeux de rôle mis à part, mais là encore, un “safe word” doit être mis en place) !