Quand on pense séduction à travers l’histoire, on imagine de suite les premiers balbutiements de l’art de la drague à travers un coup de massue sur la tête de l’élue que l’on jète dans un buisson ensuite pour lui faire son affaire et passer à une autre. En réalité, aucun anthropologue ne connaît réellement les approches qui étaient pratiquées en ces temps éloignés. Mais rien ne permet de croire que les hominidés auraient été plus brutaux que les animaux dans leurs rapprochements sexuels.
La séduction dans l’Antiquité est plus facilement vérifiable, notamment à travers les écrits de plusieurs auteurs, Ovide, par exemple, qui, dans son traité « L’Art d’aimer », brosse un portrait très intéressant des moeurs romaines. C’est une ère de grande liberté sexuelle où tout un chacun couche avec qui il veut, entre célibataires disponibles, esclaves ou affranchies complaisantes, hétaïres, etc. Le théâtre ou le cirque sont des endroits de chasse réputés et n’importe qui peut y trouver son compte en offrant un petit cadeau.
Dans certaines autres civilisations, à l’époque des vikings notamment et chez les peuples germains, la séduction passe par le rapt et le viol. Ce n’est pas nouveau, on ravissait les femmes depuis des temps immémoriaux mais la pratique devient courante au Moyen-Âge car la femme est une monnaie d’échange. Soit elle est l’objet qui scelle les alliances entre grandes familles, soit elle est enlevée pour affaiblir l’ennemi. Dans tous les cas, c’est raté pour le rendez-vous galant.
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